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L'école politiquement correct

Publié le par Jean-François Leclerc

L'école politiquement correct

Cette image humoristique a été envoyé par une amie sur mon Facebook. Et cette amie est enseignante. Si ça peut vous donnez une idée de ce que pense certains profs de la façon de faire du ministère...

Du moins, la réforme dont la mise en place à commencer en 2005 n'a pas donnée les résultats escomptés.  Supposée permettre aux élèves en difficulté et les garçons décrocheurs de réussir et les encourager à rester à l'école, les résultats sont vraiment mitigés. Une étude de l'Université Laval a mis en évidence le problème. Moyennes moins élevées, moins de diplômés et décrochage toujours pas en baisse... Décevant... Et de plus, l'ambiance en classe tend vers le négatif et les parents semblent dépassés... tout comme certains enseignants.

Depuis le début, tout sonne faux avec cette réforme. Trouvez-moi une société dans laquelle les standards sont revus par le bas, pour permettre à la majorité de réussir, évoluer sur le long terme??? Comment faire ressortir les grands esprits en demandant moins??? Les élèves doués manque de motivation, les élèves en difficulté le reste et les décrocheurs... ben ils décrochent encore!!! Au lieu d'avoir des élèves en difficulté à risque, tout les élèves subissent les conséquences de la réforme. Où est le bénéfice???

Dans toute sa splendeur, le ministère de l'éducation s'est permis de modifier les termes utilisés, certaines règles de grammaire et les façons de faire les devoirs. OK. Mais nous, pauvres parents qui avons appris "dans le temps", comment faire pour permettre à nos enfants de réussir si on ne comprend rien à ce qu'ils apprennent??? Je n'étais quand même pas un nul à l'école, mais j'avoue que quelques fois je suis dépassé... Et malgré le fait que l'on a ajouté 150 heures de français à l'horaire, il n'y a qu'une feuille de leçon par semaine. Moi, j'en avais des différentes à chaque jour. Et c'est moi qui les prenait en note...

Selon le ministre Yves Bolduc, les élèves québécois sont se classent au premier rang à l'échelle canadienne en mathématiques et second en sciences  derrière l'Ontario. Mais les résultats semblent biaisés dû au nivelage vers le bas des attentes. Il se vante aussi d'être deuxième au monde en mathématiques dans les pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économique  (OCDE). Même problème qu'au niveau national...

Pourquoi ça ne marche pas, cette réforme??? J'ai ma petite idée, vous vous en doutez!!! Ce que l'étude ne dit pas, c'est que les cours optionnels ont été tassé au profit des cours de français, de mathématiques et d'anglais supplémentaires. Donc, moins d'arts, d'éducation  physique et autres... Ce que ça veut dire, c'est que l'élève a moins de temps pour décompresser qu'avant. Il reste sous pression plus longtemps. Si l'élève veut des activités de ce genre,  c'est maintenant le midi ou le soir... Triste... Remettez les heures réparties comme avant et j'ai l'impression que le juste milieu atteint ainsi, baisse des exigences et cours optionnels, donneraient de bien meilleurs résultats.   Et dirigez les élèves vers les bonnes places, les manuels avec plus de cours dans leur champs de compétence. Et les élèves doués pareillement.  Les profs des cours obligatoires auront eux aussi le temps de respirer un peu. Pour les parents en trouble avec les devoirs, ça devrait se régler sur le long terme. Soit quand les présents bénéficiaires de la réforme seront parents à leur tour. 

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